%0 Journal Article
%T Origine muscarinique centrale des effets ventilatoires du dichlorvos ¨¤ dose toxique chez le rat  Ventilarory effects of toxic dose of dichlorvos results from central muscarinic effects
%A Houz¨¦ Pascal
%A David Alexandra
%A Martin Chantal
%A Baud Fr¨¦d¨¦ric J.
%J Annales de Toxicologie Analytique
%D 2011
%I 
%R 10.1051/ata/2011113
%X Objectif : Les organophosphor¨¦s sont fr¨¦quemment impliqu¨¦s dans des intoxications chez l¡¯homme. Leur toxicit¨¦ se manifeste essentiellement sur le plan respiratoire. Des articles r¨¦cents ont montr¨¦ que la gravit¨¦ de l¡¯intoxication est d¨¦pendante de l¡¯organophosphor¨¦. Le but de ce travail est de comparer les effets ventilatoire du dichlorvos ¨¤ ceux du di¨¦thylparaoxon et de pr¨¦ciser leur origine. M¨¦thodes : Les rats males Sprague-Dawley (n = 6) ont re u en sous-cutan¨¦e le dichlorvos ¨¤ la dose de 5,76 mg/kg. Au maximum des effets ventilatoires, les animaux ont re u par voie intramusculaire 10 mg/kg d¡¯atropine base ou une dose ¨¦quimolaire de 5,42 mg/kg, m¨¦thylatropine base. Les effets ventilatoires sont mesur¨¦s par pl¨¦thysmographie corps entier chez l¡¯animal vigile et la temp¨¦rature centrale par t¨¦l¨¦m¨¦trie infrarouge. R¨¦sultats : Le dichlorvos induit rapidement des signes cliniques, une hypothermie maximale ¨¤ 60 min, une baisse significative de la fr¨¦quence respiratoire r¨¦sultant d¡¯une augmentation du temps expiratoire et ¨¤ une augmentation non significative du volume courant. Ces effets sont maximaux 5 min apr¨¨s l¡¯injection et spontan¨¦ment r¨¦versibles en 60 min. L¡¯atropine corrige partiellement l¡¯hypothermie, totalement les effets ventilatoires. La m¨¦thylatropine est sans effet sur le plan clinique, majore l¡¯hypothermie et certains effets ventilatoires. Conclusion : Les effets ventilatoire induits par le dichlorvos sont comparables ¨¤ ceux rapport¨¦s pour le di¨¦thylparaoxon. Ils en diff¨¨rent par des cin¨¦tiques d¡¯apparition et de correction tr¨¨s rapides. L¡¯atropine permet une correction compl¨¨te de ces effets. L¡¯inefficacit¨¦ de la m¨¦thylatropine prouve que les effets ventilatoires ont une origine muscarinique purement centrale. and diethylparaoxon are similar. In contrast with diethylparaoxon, dichlorvos induced the rapid onset of short-lasting respiratory toxicity. Atropine completely reversed dichlorvos-induced respiratory toxicity while an equimolar dose of methylatropine was devoid of any effects evidencing the central muscarinic origin of respiratory toxicity. Objectives: Organophosphate (OP) insecticides are frequently involved in human poisonings. One major target is the respiratory system. A recent prospective study confirmed the severity and time-course of OP poisonings depend on the compound. The aim of this study was to assess the resting ventilation in rats poisoned with dichlorvos and to compare the effects to those induced by diethylparaoxon and to assess the central or peripheral origin of respiratory toxicity. Methods: Male Sprague-Dawley rats (
%K Dichlorvos
%K rat
%K effets ventilatoires
%K atropine
%K m¨¦thylatropine
%K Dichlorvos
%K rat
%K ventilatory effects
%K atropine
%K methylatropine
%U http://dx.doi.org/10.1051/ata/2011113