%0 Journal Article %T L¡¯identification des personnes devant le tribunal d¡¯Asy (Haute ¨¦gypte) ¨¤ la fin du xviie si¨¨cle The identification of persons before the court of Asy (Upper Egypt) in the late seventeenth century %A Nicolas Michel %J Revue des Mondes Musulmans et de la M¨¦diterran¨¦e %D 2012 %I Universit¨¦ de Provence %R 10.4000/remmm.6716 %X Le tribunal d¡¯Asy , ¨¦tudi¨¦ ici ¨¤ travers un registre dat¨¦ de 1695-1700, consid¨¦rait les personnes selon un ordre de pr¨¦s¨¦ance strict ; il donne de la structure sociale de cette ville une vision rigide, qu¡¯il nous faut d¨¦passer. L¡¯¨¦tude des d¨¦nominations des personnes, principale voie d¡¯acc¨¨s ¨¤ cette soci¨¦t¨¦ provinciale, permet de mettre en ¨¦vidence diff¨¦rents modes de classement ou de distinction, puis de s¡¯interroger sur leur origine et les limites de leur pertinence fonctionnelle. On a isol¨¦ dans ce but deux ¨¦chantillons : les d¨¦nominations les plus d¨¦velopp¨¦es, fournies par l¡¯identification des parties en t¨ºte des actes, et les plus concises, que l¡¯on trouve dans les descriptions de confins ( ud d) d¡¯immeubles. Un ensemble de r¨¨gles exclusives, voire sophistiqu¨¦es, de d¨¦nomination et de titulature distinguait deux groupes qui r¨¦pondent bien ¨¤ la conception ottomane des askar : les individus li¨¦s ¨¤ l¡¯arm¨¦e, et une partie des hommes de religion. Parmi tous les autres, les Coptes ¨¦taient marqu¨¦s d¡¯indignit¨¦ par le refus syst¨¦matique, de la part du tribunal, de leur reconna tre des titres m¨ºme ¨¦l¨¦mentaires de distinction. L¡¯usage des noms de m¨¦tiers, de m¨ºme que chez les Musulmans celui des titres minimaux ( ajj, shaykh) paraissent avoir ¨¦t¨¦ r¨¦glement¨¦s et par suite surinvestis ; celui des ascendants, des patronymes, des nisba-s d¡¯origine, des sobriquets, relevait plut t d¡¯imp¨¦ratifs de reconnaissance non classante. L¡¯¨¦tude montre ainsi o¨´ pouvait s¡¯exprimer l¡¯honorabilit¨¦ des gens sans qualit¨¦s. The court of Asy is examined here through court records dating from 1695-1700. The court would hear the persons according to a strict order of precedence: and this generates a picture of a rigid social order, which has to be overcome. The study of people's names is the best means of understanding this provincial society. The review of the individual names suggests different modes of classification or distinction, concerning the origin and the limits of functional relevance. To this effect, two sample groups are isolated: one group of names broadly identified as parties in legal acts, and a second more specific group of names found in the descriptions of property limits ( ud d). A restricted and complex set of rules for names and titles was developed in order to identify two groups, which both correspond to the Ottoman concept of askar: individuals linked to the military in the one hand and to the religious in the other. Among all others, the Copts were singled out by the court's systematic refusal to give them even the most elementary distinctions. On the o %K Ottomans %K name %K title %K Copts %K respectability %K hierarchy %K identification %K honorabilit¨¦ %K d¨¦nomination %K identification %K Ottomans %K Coptes %K hi¨¦rarchie %K titres %U http://remmm.revues.org/6716