%0 Journal Article %T Gain fonctionnel, antalgique et esth¨¦tique de la lipostructure dans les s¨¦quelles de br£¿lures %A C. Barani %A C. Lalloue %A D. Voulliaume %A J.P. Comparin %A P.L. Vincent %A R. Aimard %A R. Viard %J Archive of "Annals of Burns and Fire Disasters". %D 2018 %X La place de la lipostructure dans le traitement des s¨¦quelles de br£¿lure est aujourd¡¯hui de plus en plus ¨¦tablie. Les capacit¨¦s de r¨¦g¨¦n¨¦ration des cellules souches m¨¦senchymateuses apparaissent prometteuses sur cette peau s¨¦quellaire peu vascularis¨¦e, r¨¦tractile et souvent douloureuse. Le but de notre ¨¦tude est d¡¯¨¦tablir les propri¨¦t¨¦s antalgiques et les am¨¦liorations fonctionnelles comme esth¨¦tiques de la lipostructure dans le traitement des s¨¦quelles de br£¿lure. Quarante trois patients ayant b¨¦n¨¦fici¨¦ de lipostructure selon la m¨¦thode de Coleman pour s¨¦quelles de br£¿lure entre 2005 et 2017 ont ¨¦t¨¦ s¨¦lectionn¨¦s. Les r¨¦sultats ont ¨¦t¨¦ relev¨¦s avec un recul minimum de un an post-op¨¦ratoire, sur des crit¨¨res de gain esth¨¦tique, antalgique et de mobilit¨¦. Nos patients se r¨¦partissaient en 32 femmes et 11 hommes d¡¯age moyen de 31,7 ans (15 ¨¤ 64 ans). Le recul moyen lors de l¡¯¨¦tude est de 49,8 mois (2 ¨¤ 205 mois). Les patients ont b¨¦n¨¦fici¨¦ en moyenne de 1,3 (1 ¨¤ 3) s¨¦ances de lipostructure pour une quantit¨¦ moyenne de 153 cc (10 ¨¤ 1 040) par s¨¦ance. Les sites s¨¦quellaires ¨¦taient repr¨¦sent¨¦s par la face chez 13 patients, le membre sup¨¦rieur chez 13 patients, le membre inf¨¦rieur chez 16 patients et le tronc chez 4 patients. Douze patients avaient des l¨¦sions sur des localisations multiples. Vingt patients ont b¨¦n¨¦fici¨¦ de cette chirurgie ¨¤ but uniquement esth¨¦tique ou fonctionnel, 23 dans le cadre de s¨¦quelles douloureuses. On observe une EVA significativement inf¨¦rieure apr¨¨s la chirurgie et un gain fonctionnel corr¨¦l¨¦ ¨¤ la restauration des amplitudes devenues non douloureuses. Les patients rel¨¨vent ¨¦galement un gain esth¨¦tique dans plus de trois quart des cas. Dans deux cas, l¡¯effet antalgique s¡¯est amenuis¨¦ apr¨¨s un an et a n¨¦cessit¨¦ une deuxi¨¨me lipostructure. L¡¯utilisation de la lipostructure dans les s¨¦quelles de br£¿lure a d¨¦j¨¤ prouv¨¦ son efficacit¨¦ sur l¡¯aspect fonctionnel, esth¨¦tique mais aussi antalgique. Cependant, l¡¯¨¦valuation des r¨¦sultats reste d¨¦pendant d¡¯¨¦chelles encore imparfaites. La lipostructure n¡¯est pas le seul geste r¨¦alis¨¦ dans les s¨¦quelles de br£¿lures. Des chirurgies de types plasties ou greffes de peau sont ¨¦galement utilis¨¦s, mais elles sont plus invasives et n¡¯ont pas d¡¯effet antalgique direct. Le recours ¨¤ la lipostructure n¡¯est possible que sur des cicatrices matures, souples et non adh¨¦rentes afin de ne pas traumatiser les cellules graisseuses. La peau cicatricielle post-br£¿lure est marqu¨¦e par des ph¨¦nom¨¨nes de r¨¦tractions et d¡¯adh¨¦rences aux plans profonds n¨¦cessitant un lourd travail de r¨¦¨¦ducation au pr¨¦alable. Enfin, %K lipostructure %K s¨¦quelles de br£¿lure %K antalgie %K esth¨¦tique %U https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6367862/