%0 Journal Article %T La dose fait le poison %A Marc M. Perreault %J Archive of "The Canadian Journal of Hospital Pharmacy". %D 2019 %X Le traitement liquidien par voie intraveineuse est omnipr¨¦sent dans les h£¿pitaux. Il fait partie des ordonnances d¡¯admission de tout patient, que ce soit sous la forme d¡¯un traitement de r¨¦animation, de soins d¡¯urgence ou de soins postop¨¦ratoires ou pour les patients atteints de sepsis ou encore comme traitement d¡¯entretien destin¨¦ aux patients qui sont dans l¡¯impossibilit¨¦ de prendre des m¨¦dicaments oraux; mais les solutions intraveineuses peuvent aussi servir ¨¤ diluer la plupart des m¨¦dicaments ¨¤ usage parent¨¦ral. Normalement, le service de pharmacie n¡¯ach¨¨te ni ne stocke les liquides intraveineux et nous, pharmaciens d¡¯h£¿pitaux, ne les consid¨¦rons habituellement pas comme des m¨¦dicaments, c¡¯est-¨¤-dire, comme un produit pourvu d¡¯une relation dose-effet ou comme une cause potentielle de danger pour nos patients. Malgr¨¦ la pr¨¦sence des lignes directrices de l¡¯UK National Institute for Health and Care Excellence (publi¨¦es en 2013 et mises ¨¤ jour en 2017)1, qui d¨¦crivent les principes g¨¦n¨¦raux de gestion des liquides administr¨¦s par voie intraveineuse, ceux-ci sont, dans l¡¯ensemble, toujours mal prescrits2,3. Il est temps pour nous, pharmaciens, de changer notre perspective en ce qui concerne les liquides et de commencer ¨¤ consid¨¦rer cette forme de traitement comme n¡¯importe quelle autre pharmacoth¨¦rapie, c¡¯est-¨¤-dire, un traitement n¨¦cessitant une individualisation et un suivi ad¨¦quat %U https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6476579/