%0 Journal Article %T £¿ C¡¯est du thick[1] £¿ : penser la violence et le langage dans la pi¨¨ce Rouge gueule d¡¯¨¦tienne Lepage[2] %A Constant %A Marie-H¨¦l¨¨ne %J - %D 2017 %R https://doi.org/10.7202/1052757ar %X Le pr¨¦sent article se penche sur la violence dans le langage comme modalit¨¦ de n¨¦gociation avec le r¨¦el dans la pi¨¨ce Rouge gueule d¡¯¨¦tienne Lepage (2009). Inscrivant notre d¨¦marche ¨¤ la crois¨¦e des ¨¦tudes litt¨¦raires et th¨¦atrales, ¨¤ la suite des travaux de Marion Ch¨¦netier-Alev sur l¡¯oralit¨¦ au th¨¦atre (2010), nous exposons ¨¤ la fois la violence faite au dispositif th¨¦atral et aux lecteurs-spectateurs dans l¡¯espace du th¨¦atre rendu possible par la cruaut¨¦ du langage. Notre r¨¦flexion se pose ¨¦galement dans une vis¨¦e plus large, interrogeant l¡¯inscription du th¨¦atre in-yer-face britannique (dont Sarah Kane est embl¨¦matique) et de ses r¨¦percussions dans le th¨¦atre qu¨¦b¨¦cois contemporain, en soulignant la connaissance de la dramaturgie qu¨¦b¨¦coise dont fait preuve la pi¨¨ce. En ce sens, le langage invent¨¦ par Lepage offre le contrepoint ¨¤ un certain cynisme contemporain et impose un langage riche et conscient de son histoire %U https://www.erudit.org/en/journals/annuaire/2017-n62-annuaire04052/1052757ar/