Regard sur Le Temps des graces, de Dominique Marchais A look at Le temps des graces by Dominique Marchais Una mirada a Le temps des graces, de Dominique Marchais

Le documentaire Le Temps des graces de Dominique Marchais s’attache aux regards que des agriculteurs de différentes générations portent sur leur activité et aux analyses d’agronomes et d’économistes sur l’agriculture fran aise. Il donne à voir quelques unes des multiples fa ons dont le travail agricole modèle les paysages et les écosystèmes et souligne le poids des politiques publiques dans ces orientations. Son constat global laisse plus de place à une industrialisation de l’agriculture qui conduit à l’uniformisation des produits et à la mort des sols qu’à des alternatives viables pour les écosystèmes. La confrontation de ce documentaire avec des travaux majeurs de la sociologie sur ce thème produit une impression de décalage et renvoie à des réflexions théoriques et méthodologiques. Dominique Marchais’ documentary, Le Temps des graces, deals with different farmer generations’ vision of their work. It also provides an agronomic and economic analysis of French farming, showing some of the many different ways in which agricultural activity shapes landscape and ecosystems, while stressing the responsibility of public policy in such processes. The general observation highlights the growing industrialisation of agriculture, leading more to the uniformisation of products and destruction of soil fertility than to ecologically viable alternatives. When compared with major sociological studies in this area, the documentary highlights certain deviations while referring to theoretical and methodological thinking in this domain. En su documental Le Temps des graces, Dominique Marchais se interesa en la visión que agricultores de diferentes generaciones tienen de su quehacer y en algunos análisis de la agricultura francesa realizados por agrónomos y economistas. Su trabajo permite vislumbrar algunas de las múltiples formas en que el trabajo agrícola modela los paisajes y los ecosistemas, y hace hincapié en el peso de las políticas públicas sobre esas orientaciones. La constatación global que resulta abre más espacio a una industrialización de la agricultura que conlleva la uniformización de los productos y la muerte de los suelos, que a alternativas viables para los ecosistemas. La confrontación de ese documental con trabajos importantes de la sociología sobre ese tema produce una impresión de desfase y nos remite a una serie de reflexiones teóricas y metodológicas.