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The Literary Representation of Children in the 19th Century: from Demons to Angels and Rebels La représentation de l’enfant au XIXe siècle : de la démonisation à l’angélisation et à la subversionDOI: 10.4000/lisa.4287 Keywords: Lumières , Wordsworth , Gaskell , Dickens , Enfance , évangéliques , démons , anges , Evangelicals , Enlightenment , Childhood , angels , XIXe siècle , 19th century , Great Britain , Grande-Bretagne Abstract: Cet article évoque la tradition religieuse (biblique et celle d’Augustin) qui influen a la perception de l’enfance (entachée par le péché originel) jusque dans les années 1830 au moins, notamment dans les écrits évangéliques pour la jeunesse (The History of the Fairchild Family (1818) de Mary Sherwood). Mais la philosophie des Lumières (Rousseau) et les Romantiques anglais (Wordsworth et sa célèbre Ode, Thomas De Quincey) marquent le début d’une nouvelle approche de l’enfance, considérée comme innocente, voire visionnaire. En témoigne la fiction de Dickens, qui abonde en personnages d’enfants occupant un r le de premier plan, qui permit de dénoncer les mauvais traitements qui leur étaient infligés et d’y remédier. Dans certains de ses romans, l’enfant est cependant angélisé au point de fr ler la caricature mais mon propos est surtout de mettre en lumière une veine plus subversive chez Dickens (comme chez Elizabeth Gaskell dans Wives and Daughters, 1866) qui fait de l’enfant, à travers une utilisation novatrice du concept de nature, l’instrument d’une contestation de l’autorité parentale inconditionnelle (et donc de certains préceptes religieux) et qui, pour la première fois, met en avant les devoirs et obligations envers les enfants.
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