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(XP), c’est terrible. Un cas de phrase spécificationnelleDOI: 10.1051/shsconf/20120100063 Abstract: Qu’y a-t-il de commun entre les XP qui peuvent appara tre dans une phrase XP, c’est terrible ? Il semble tenu pour acquis que le XP ne puisse pas être humain avec un adjectif, alors que la question de se pose pas lorsque le deuxième terme est du type Un N, cf. *Pierre, c’est beau vs. Pierre, c’est un linguiste. Notre étude envisage une analyse homogène de toutes les phrases en c’est en s’appuyant sur la taxinomie des phrases copulatives de Higgins (1973) dans laquelle s’intègrent naturellement les phrases XP c’est Adj, en tant que phrases spécificationnelles. On démontre que l’opposition entre c’ et il est trompeuse et n’a pas lieu d’être et que l’opposition à considérer concerne les phrases en c’est, équatives, et les phrases en est, prédicationnelles (cf. Heycock & Koch, 1999). L’aspect novateur de cette analyse consiste à recourir aux propriétés de prédicativité et de référentialité des deux XP des phrases en XP, c’est XP, en considérant ces deux notions indépendamment l’une de l’autre, ce qui va à l’encontre d’un continuum allant de la référentialité à la prédicativité (cf. Heggie, 1988). En procédant ainsi, l’on peut prédire le type de XP susceptible d’appara tre avec un adjectif en s’appuyant sur les principes généraux qui régissent toutes les phrases en c’est sans recourir à des conditions ad hoc pour les constructions XP c’est Adj.
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