Roots Always Precede Routes: On the Road, through a Glass Darkly

Cet article explore les strates souterraines de On the Road, d’une part, en adoptant trois angles d’approche (le rapport dialogique errance-enracinement, l’ethnogenèse et la géographie culturelle), et d’autre part, en intégrant le roman dans un projet plus vaste, le projet Route qui permet une lecture de la genèse du roman publié en 1957 et de sa version originale, le Rouleau, publiée cinquante ans plus tard. Cet article analyse les rapports entre espace, identité, errance et nation, et tente de proposer une lecture de la présence invisible de l’ethnicité franco-américaine de l’auteur comme fils conducteur des proto-versions de On the Road et des thèmes abordés (l’errance, la cartographie de l’espace et la quête du père et de la patrie perdus). This article explores the subterranean layers of On the Road, firstly, approaching them from three perspectives (the dyad routes-roots, ethnogenesis and cultural geography), and secondly, considering the novel within a larger project, the “Road” project, which allows further insight into the genesis of the 1957 edition and of the original scroll published fifty years later. This article focuses on the relationship between space, identity, travel and nation, and attempts to offer a reading of the author’s French-Canadian and Franco-American invisible ethnicity as a guiding line to the On the Road proto-versions and to the themes developed (travel, mapping the land and the quest for the father[land]).