全部 标题 作者
关键词 摘要

OALib Journal期刊
ISSN: 2333-9721
费用:99美元

查看量下载量

相关文章

更多...

Manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, L’oubli pour mémoire collective d’une violente répression policière

Keywords: mémoire , identité , violence , politique , oubli , 17 octobre 1961 , Paris , 1961

Full-Text   Cite this paper   Add to My Lib

Abstract:

Cet article a pour objectif premier de tracer les contours du processus d’oubli collectif qui ont longtemps entouré la répression policière de la manifestation du 17 octobre 1961, à Paris, durant la guerre d’Algérie. Pour ce faire, l’auteur prend le parti de traiter l’oubli pour ce qu’il est : une forme de mémoire. Abordant de manière contextuelle les différents éléments ayant participé à cette absence d’histoire, il expose les censures, amnisties, amnésies, silences et discours officiels ou médiatiques, comme autant de bornes aux cadres sociaux de la mémoire de cet événement et de la violence qu’il a engendrée. Proposant une analyse anthropologique de la multifactorialité de cet oubli, l’auteur met à jour une forme masquée de coopération collective sans laquelle aucun scotome n’aurait pu être durablement maintenu, et dégage un champ d’unification entre mémoire et histoire. Un tel oubli collectif se révèle alors être à la fois incroyablement composite, car mettant en jeu de fa on croisée le politique et le cognitif, le collectif et l’individuel, mais également être le fait de tous, là où l’attention ne se porte généralement que sur les institutions nationales. Enfin, cet article s’achève sur le potentiel mémoriel de l’oubli comme conclusion inachevée qui sans cesse se joue au présent. This article explores the processes of collective forgetting around the police repression of the October 17th 1961 demonstration in Paris during the Algerian war. In this article, the author treats oblivion as a form of memory. By addressing contextually the different elements involved in this lack of history, it exposes the censorship, amnesty, amnesia, silence and official or media discourses as limits to the social frameworks of the collective memory of this event and the violence it generated. Offering an anthropological analysis of the plurality of factors of this oversight, the author exhumes a hidden form of collective cooperation without which no scotoma could have been maintained permanently, and releases a field of unification between memory and history. Such collective amnesia is then revealed to be both incredibly composite by involving the political and the cognitive, the collective and the individual, while concerning everybody instead of being confined to national institutions. Conclusions are proposed on the memorial potential of oblivion as an unfinished conclusion constantly put into play.

Full-Text

comments powered by Disqus

Contact Us

service@oalib.com

QQ:3279437679

WhatsApp +8615387084133

WeChat 1538708413