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ISSN: 2333-9721
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Comment l’exemple des cimetières-jardins interprète la mémoire funéraire québécoise

Keywords: cimetière-jardin , pierre tombale , industrialisation de la mort , désengagement , Notre-Dame-des-Neiges , Québec , XIXe siècle , XXe siècle

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Abstract:

Les cimetières-jardins sont un excellent laboratoire d’observation du traitement distinct de la mémoire funéraire à travers les époques. Ils font partie d’une période charnière dans la commémoration des morts, entre celle des cimetières urbains (du XVIIe au XIXe siècle) et des parcs-cimetières d’aujourd’hui. Ils sont à la jonction de la gestion par les fabriques et la prise en charge par les entreprises privées qui offrent désormais des services et des biens funéraires selon la formule tout-en-un . Des sculpteurs professionnels taillent les pierres tombales, l’iconographie présente sur ces dernières est plus diversifiée et élaborée, de nouveaux matériaux deviennent la norme, des entreprises privées spécialisées dans les pompes funèbres ouvrent leurs portes. L’industrialisation de la mort débute peu à peu. Les monuments funéraires qu’on y retrouve témoignent d’une standardisation de certaines pratiques funéraires. Ayant connu leur age d’or dans le premier quart du XXe siècle, les cimetières-jardins sont de moins en moins fréquentés. Ce texte propose de démontrer pourquoi ces cimetières ont été des lieux de commémoration, autant pour la mémoire à court et à long terme et pourquoi ils ne sont devenus, dans bien des cas, que des espaces mémoriels à court terme. En raison du désengagement social à leur égard, ces lieux voués à une mémoire à long terme sont en quelque sorte marqués par l’oubli, devenant ainsi les acteurs d’une mémoire à court terme. Garden cemeteries are great sites for the observation of different treatments of funerary memory throughout history. They belong to a transition period in the history of remembering the dead, between the urban cemeteries of the 16th-18th centuries and the contemporary cemetery parks and were at the junction of a management by factories and a support from private companies that offered funeral goods and services in a "all-in-one" formula. The "industrialization of death" was slowly taking place, as tombstones were carved by professional sculptors, the iconography became more diversified and developed, new materials were becoming the norm and private companies specialized in funerals opened their doors. The monuments in garden cemeteries thus account for a standardization of certain burial practices. Having had their heyday in the first quarter of the twentieth century, the popularity of garden cemeteries waned afterwards. This text attempts to show how these cemeteries were places of commemoration for both short-term and long-term memory and why they have become, in many cases, places of short-term memory. A

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