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ISSN: 2333-9721
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L'état de tous les spectateurs “The State of all spectators” Thinking up the publics in the Khrushchev reforms of Soviet film distribution (1953-1968)

Keywords: cinema services , consumer , public preview , state and public commission , service cinématographique , consommateur , visionnement public , commande sociale et commande d'état. , Russie , Lettonie , URSS , 1953-1968

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Abstract:

Au début des années 1950, le monde du cinéma est un des domaines où se déploient les projets réformateurs du gouvernement soviétique : développement économique de la production et de la distribution; modernisation et remise à niveau des conditions de projection. La formule n'est plus tabou, l'administration cinématographique l'affirme publiquement : Le cinéma est aussi un commerce . Les mesures réformatrices se voient ainsi justifiées par la dénonciation, par les spectateurs, de l'inefficacité esthétique et économique du cinéma de la fin de l'époque stalinienne. Les plans financiers des salles de cinéma étant fondés sur un nombre absolu de spectateurs et de séances organisées, l'administration cherche à définir la figure du spectateur soviétique au regard des publics occidentaux. Les méthodes de mobilisation des spectateurs, qui datent des années 1920, sont également reprises afin d'identifier la demande. La tentative de rétablir un lien entre la diffusion et la production révèle une mauvaise connaissance des préférences des spectateurs, des résistances structurelles de l'institution cinématographique, et la persistance des valeurs quant au r le social qu'est censé jouer le cinéma en URSS. In the beginning of the 1950s, the cinema is one of the spheres where the Soviet government undertakes reform projects: an economic development of production and distribution systems, but also a modernization of equipment and the levelling of the conditions of projection. The definition is not taboo any more, Soviet administration claims it in public: “The cinema is also a trade sphere”. The authorities justify these new political axes by spectators’ denunciation of the aesthetic and economic ineffectiveness of the Soviet cinema of the late Stalinist period. The movie theatres’ and the studios’ financial plans are based on the absolute number of spectators and screenings. So they try to redefine the figure of the Soviet spectator in comparison with Western cinema public. The methods of mobilization of the spectators, dated from the 1920s, are also revived to identify the “public needs”. The attempt to establish a form of dependence between distribution and production reveals a poor acquaintance of spectators’ tastes, the structural resistance of the cinema institution and the permanence of the values applied to social role of soviet cinema.

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