The Muslim Emigration in Western Anatolia L’émigration musulmane de 1914 en Anatolie occidentale

Avec les guerres balkaniques, toute la région apprit à conna tre un nouveau concept : le nettoyage ethnique. Les états cherchant à homogénéiser leur population le firent de deux manières : par les traités ou par la force. Les statistiques démographiques devinrent ainsi un instrument politique et commen a alors la manipulation ethnique . Parmi les Chrétiens anatoliens, les Grecs ottomans furent la première cible du CUP qui craignait de perdre le dernier territoire restant . Talat Pacha, ministre de l'Intérieur parla aux diplomates allemands de débarrasser le pays des ennemis de l’intérieur . Expulsions, terreur et déportations : entre 1912 et 1918, sur les deux rives de l’égée, près de la moitié des 17,5 millions d’habitants ont été déplacés . Le legs le pire de cette période est la tendance des états à croire qu’ils ont le droit d’échanger ou de déporter leurs populations comme du bétail. With the Balkan Wars, the whole region was introduced to a new concept: Ethnic cleansing. States looking to homogenize their population did this in two ways: either by treaty or by force. Population statistics thus became one political instrument and then started the “ethnic engineering”. Among Anatolian Christians, Ottoman Greeks were the first target of the CUP who feared losing the “last remaining territory”. Talat Pasha, Minister of the Interior, talked to German diplomats about ridding the country of “internal enemies”. After expulsions, terrorism and deportations between 1913 and 1918, on both sides of the Aegean, almost half the population of 17.5 million changed places. The era’s worst legacy is the idea that states have a right to exchange or deport their populations like property.