Dynamics of death images in Israeli press

This paper focuses on the journalistic discourse on the representation of death in news reports and the production of death images by the media. The violent reality of the Palestinian-Israeli conflict forced the Israeli press to self-regulate the circulation of death images in news reports. The paper considers the dilemma of Israeli journalists: how to deal with the conflict between the need to report newsworthy death events without violating the respect towards the dead? Analysis of the journalistic discourse around key death events maps the competing values that this issue brings. In addition, analysis of photographs from 21 years of reporting death events in Israeli newspapers traces the changes in the depiction of death along the years, and delineates the norms regulating Israeli media coverage over time. This paper argues that the norms that apply to the representation of death delineate different group membership, with Israeli media routinely distinguishing “us” (Israelis) from the “Others” (Palestinians and non-Israelis). Cette présentation analyse le discours journalistique de la représentation de la mort dans les reportages, et la production d’images de mort par les médias. La violente réalité du conflit israélo-palestinien force la presse israélienne à une auto-régulation de la circulation des images de mort. D’où un dilemme du journaliste : comment traiter du conflit, entre le besoin de rapporter des événements de mort ayant valeur journalistique, et celui de respecter le mort ? Analyse d’événements-clef de ce type permet de cartographier les valeurs qui s’affrontent ici. De plus, l’analyse des photographie de morts sur 21 années de reportages dans les journaux israéliens permet de retracer les changements dans la représentation de la mort, et celui des normes qui régulent la couverture médiatique, sur le long terme. La présentation soutient, que les normes appliquées varient selon l’appartenance au groupe, les médias israéliens distinguant de fa on routinière le “nous” (Israéliens) des “autres” (Palestiniens et non-Israéliens).